Il y a deux ans, je prenais un tournant radical en ce qui concernait mes cycles, et mes règles en particulier, je suis passé à la cup ! Différentes raisons m’ont poussé à faire ce choix, et je ne regrette absolument pas celui-ci tant les avantages sont nombreux. Alors quelles sont les raisons qui m’ont fait passées à la cup et qu’est ce que cela a changé à ma vie de femme ?
Les raisons du choix de la cup
Pour remettre les choses dans leur contexte, quand je suis passé du côté naturel de la force (😏) je n’ai pas pensé une seule seconde à mes protections hygiéniques et à leur impact sanitaire et environnemental. Naïvement, je pensais qu’une serviette ne pouvait pas être dangereuse vu l’endroit sensible où elle se positionnait. Mais j’avais tort, tellement tort. Les serviettes hygiéniques et les tampons ont des compositions incroyablement toxiques. Blanchiment au chlore, aluminium, plastique et dioxine. La dioxine étant officiellement reconnue comme un composant cancérigène par l’OMS. 80% des tampons et serviettes hygiéniques contiendraient du glyphosate, le nom scientifique du fameux pesticide Round Up de Monsanto. Et ce n’est que la partie immergée de l’iceberg, on ne sait pas ce que nous cache réellement ces produits car les compositions sont très opaques et les industriels n’ont aucune obligation de les faire figurer sur le paquet. Les risques sanitaires sont multiples et trop importants : choc toxique, destruction de la flore vaginale, résidus fibreux qui restent à l’intérieur du vagin qui peuvent provoquer la prolifération de bactérie… Et fort heureusement cela commence à faire grand bruit. Loin de moi l’idée de vouloir jouer les alarmistes, mais il est des vérités qu’il est bon de dire, et parfois de marteler. Si vous n’êtes pas à l’aise avec la cup ou les serviettes hygiéniques lavables ce n’est pas un problème, essayez de changer pour des protections jetables en coton bio afin de limiter les risques.
En parallèle des risques de santé, l’industrie des serviettes hygiénique et des tampons est très polluante ! D’ailleurs Greenpeace la considère comme une des plus polluantes au monde. Un tampon ou une serviette hygiénique met près de 500 ans à se dégrader dans la nature et au cours d’une vie, une femme en utilise entre 100 et 150kg. Face à ce constat, et ayant le désir de réduire mon impact écologique au maximum, mon calcul a été rapide. Onze ans de protections hygiéniques plus tard, je fais le choix d’arrêter. J’ai d’abord commencer par les serviettes lavables comme je vous l’expliquais ici et j’ai rapidement intégré la cup à ma routine.
Mon expérience avec la cup
J’ai commencé mon expérience avec la Fleur Cup que j’ai utilisé plus d’un an. Comme c’était ma première cup et dans la mesure où je n’ai jamais porté de tampons (j’avais le feeling que ce truc était pas net hahaha), l’expérience était plutôt concluante. Même après avoir adopté la cup, j’ai continué à utiliser mes serviettes hygiéniques lavables en alternance. Le flux de mon premier et dernier jour était très léger je préfère utiliser des serviettes. Au fur et à mesure des mois, une gêne commençait à se faire sentir. Je pensais que je ne la mettais pas dans la bonne position, j’ai testé différentes manières de faire, mais rien n’a arrangé le problème. J’ai ensuite mis le doigt sur mon problème, la Fleur Cup était beaucoup trop rigide pour moi !
J’ai donc décidé de faire l’acquisition d’une nouvelle cup, une Lamazuna cette fois, qui j’ai constaté être beaucoup, beaucoup plus souple. Et depuis tout roule ! Cette cup me convient parfaitement, je ne la sens même plus et ça c’est une sacrée révolution. Alors bien évidemment vous ne passerez pas docteur ès cup dès la première utilisation ! Il faut un peu de pratique et quelques astuces pour s’y habituer, mais une fois cette étape passée c’est dans la poche.
Je pense sincèrement qu’une femme qui ne connaît pas son corps aura beaucoup de mal à l’introduire. Il faut se connaître et ne pas avoir peur de mettre les mains dans le « cambouis » (très fin, très très fin haha). Les filles vierges auront également beaucoup de problème à accepter un corps étranger aussi facilement, avec le réflexe de crispation que l’on peut avoir. Sachez aussi que l’hymen risque d’être rompu lors de l’utilisation d’une cup. Il existe différente technique de pliages pour l’introduire et chacune à sa technique pour la retirer. L’essentiel est que vous trouviez celle qui vous convient et celles avec laquelle vous êtes à l’aise.
Alors évidemment ce n’est pas si facile que ça de tester toutes les cups du marché, à 25 euros en moyenne c’est un petit investissement. Je pense qu’il est important et même préférable de faire l’acquisition de votre cup après l’avoir eu entre les mains. Aujourd’hui vous en trouverez dans vos magasins bio, en parapharmacie et même au supermarché, de quoi avoir un minimum de choix avant l’achat. Vous pourrez juger de la souplesse, de la taille et mieux visualiser. Et puisque je suis dans le conseil je vais vous livrer une petite astuce. Enduisez votre cup d’huile de coco pour en faciliter l’introduction, vous verrez c’est magique 😉!
Alors suis-je conquise ? Oh que oui et je ne pense pas changer d’avis ni faire de retour en arrière. La cup est pratique, elle peut se porter confortablement à la piscine ou en faisant du sport. Elle est économique puisque son prix d’achat est très rapidement amorti et qu’elle dure entre 5 et 10 ans. Je n’ose même pas imaginer le prix de 5 ans de serviettes hygiéniques. Elle est saine, puisque qu’elle entièrement composé de silicone médical, elle n’assèche pas et n’irrite pas. Et enfin elle est écologique, fini les déchets, un seul et unique objet vous suit tout au long de votre cycle menstruel.
Et vous c’est quand que vous passez à la cup ?